Le secteur de l'assurance, sa transformation et ses limites

Résultat de l’enquête portée par Sopra Steria Next et l’Argus de l’assurance – Décembre 2021

 

Sopra Steria Next

 

Cette enquête menée auprès de 150 décideurs du secteur de l’Assurance (compagnies d’assurance, mutuelles, bancassurances, groupes de prévoyance etc.) a mis en lumière la maturité des assureurs sur leurs enjeux de transformation.

 

« le secteur de l’assurance apparaît, au vu des chiffres de l’étude, pleinement engagé dans la transformation de son activité, et tout particulièrement sur le volet de l’expérience client. »

Le secteur de l'assurance, sa transformation... et ses limites (étude Argus/Sopra Steria) L’Argus de l’assurance, 12 janvier 2022

 

 

Les premiers enseignements

Les enjeux de la transformation

Un triptyque cohérent entre les objectifs et les axes de transformation, plébiscitant l’amélioration de l’expérience Client

 

Les trois principaux objectifs

  1. Améliorer l’expérience client pour 93%
  2. Attirer de nouveaux clients pour 91%
  3. Fidéliser les clients pour 89%

 

Proposer des services extra-assurantiels n’arrivent qu’en 6ème position 

Les trois axes de transformation prioritaires

  1. Améliorer l’expérience client pour 91%
  2. Augmenter l’efficacité opérationnelle pour 89%
  3. Travailler sur la gestion des données et l’évolution du système d’informations pour 86%

 

Seuls 26% des sondés priorisent les partenariats avec des acteurs externes


L’étude réalisée conjointement entre L’Argus de l’Assurance et Sopra Steria Next est riche d’enseignement grâce à une contribution réfléchie, précise et objective de plus de 150 décideurs du marché.

L’un des enseignements majeurs est que la maturité des acteurs de l’assurance, quant à leur plateformisation, apparait comme un édifice à deux étages. Tous ou presque ont conscience du rez-de-chaussée : le besoin fondamental d’une transformation de l’Entreprise pour rester pertinents dans le marché d’aujourd’hui : expérience client, efficacité opérationnelle et modernisation de leurs systèmes d’information remontent dans le top des sujets d’actualités des sondés. Pourtant peu ont entamé l’étage de la maison, celui où se situe peut être la véritable valeur et le changement plus profond pour l’assurance de demain : une approche servicielle enrichie comprenant l’ouverture à des services extra-assurantiels proposée avec un écosystème élargi de partenaires, avec lesquels il aura fallu innover pour construire un modèle d’affaire et opérationnel pragmatique. Certains acteurs semblent même ignorer (consciemment ou non) la possibilité de cet étage supplémentaire amenant les sondés à une évaluation globale assez haute de leur maturité. C’est à des acteurs tels que Sopra Steria Next d’éclairer et de faciliter le chemin en explicitant ce que peut être cette plateformisation en profondeur et en offrant les moyens simples de positionner sa maturité réelle.

Robert Angevin, Directeur de développement Assurance et Protection Sociale, Sopra Steria
Damien Berger, Directeur Data & IA - Conseil Assurance et Protection Sociale, Sopra Steria Next

 

Les enjeux exprimés sont « classiques » mais traduisent également une maturité plus faible sur les enjeux de transformation plus novateurs (écosystèmes, offre servicielle étendue, transformation du modèle d’affaire)

 

La maturité de la transformation

Une évaluation plutôt positive…

 

61%

se considèrent plutôt en avance sur la mise en place d’une expérience client réussie.

79%

Ont mis en place la digitalisation des processus de souscription et de gestion.

71%

Estiment collecter efficacement les données - dont 67% jugent les utiliser pour renforcer l’expérience client.

 

… mais des freins subsistent pour une grande partie des répondants

 

  • L’enrichissement des offres avec des services extra-assurantielles peine à se développer
  • Plus d’1/3 des sondés évaluent leur système d’information comme « dépassé »
  • L’organisation interne rend difficile la collaboration transverse

 

La maturité peut être analysée comme étant à deux vitesses, positive sur les sujets « historiques » mais nettement en retrait sur les sujets plus novateurs ou organisationnels.

 

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