Sopra Steria Next – via L’Exploratoire, son do tank consacré à l’éthique, la confiance et la responsabilité d’entreprise - et la Human Technology Foundation, ont signé ce mardi 7 septembre une convention de partenariat. Ensemble, les deux organisations vont produire un rapport sur le data altruisme.
L’avènement de l’économie numérique moderne a provoqué une accélération exponentielle de la génération de données et des capacités d’exploitation de celles-ci. Entre la réglementation des données personnelles (dont le RGPD - Règlement Général de Protection des Données - constitue une première avancée) et l’ouverture des données publiques (notamment promue de manière ambitieuse par la directive sur l’open data), il peut exister une troisième voie qu’incarne le data-altruisme, avec pour objectif de valoriser les données au service du bien commun et ce dans le respect des personnes.
En amont d’une régulation européenne à venir, l’Exploratoire Sopra Steria Next et la Human Technology Foundation souhaitent proposer des actions pratiques et juridiquement possibles et, ainsi, montrer ce que la notion
de data altruisme peut conduire à une exploitation éthique des données.
Nous sommes heureux d’associer l’Exploratoire Sopra Steria Next à la Human Technology Foundation dans la réalisation de cette étude novatrice. Le data altruisme est une voie à explorer, au service du bien commun. Nous sommes fiers de signer ce partenariat et, ainsi, d’agir concrètement dans une démarche commune en faveur d’un numérique éthique, pour placer la technologie au service de l’humain »,
déclare Jean-Claude Lamoureux, directeur exécutif de Sopra Steria Next.
Nous nous réjouissons de ce partenariat avec L'Exploratoire Sopra Steria Next. A travers cette collaboration, notre objectif est d'explorer de nouveaux usages de la donnée à la fois créateur de valeur pour les parties prenantes et au service du bien commun. Il s'inscrit donc parfaitement dans la mission de la fondation : placer l'humain au coeur des technologies. Partageant avec l'Exploratoire cette volonté d'agir pour concilier éthique et développement des nouvelles technologies, nous sommes heureux de l'associer à ce projet innovant. »,
déclare Eric Salobir, président de la Human Technology Foundation.
Un groupe de travail a été mis en place pour mener à bien cette étude. Son rôle est d’assurer la rigueur des travaux, de proposer et d’approfondir des axes d’analyses. Composé d’acteurs de référence dans le monde du numérique, il inclut notamment :
- Emmanuel CRAIPEAU, directeur de l’Exploratoire Sopra Steria Next,
- Eric SALOBIR, président
de la Human Technology Foundation,
- Eric BOTHOREL, député des Côtes-d’Armor, chargé de la mission sur la politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources,
- Bertrand BRAUNSCHWEIG, coordonnateur scientifique du projet « Confiance.ai » à l'Institut de recherche technologique SystemX, ancien directeur de la mission Inria de coordination du programme national de recherche
en intelligence artificielle,
- Primavera DE FILIPPI, chercheuse au CNRS et enseignante à Harvard,
- Olivier DION, CEO de Onecub, représentant de France Digitale,
- Charles MORGAN, avocat canadien, coleader national du groupe Cyber/Données de McCarthy Tétrault, ancien président de l’International Technology Lawyers Association (iTechLaw),
- Joëlle SIMON, directrice générale adjointe du MEDEF, en charge des affaires juridiques,
- Grimaud VALAT, avocat exerçant en propriété intellectuelle et nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Des cas pratiques enrichiront le rapport et rythmeront chaque moment-clé d’analyse. Ils illustreront les cas de cessions et d’acquisition de données et traiteront les spécificités de trois types d’acteurs
: l’individu, l’entreprise, et l’Etat.