Acteurs de la santé, du médico-social et du social : activez toutes les clés pour moderniser votre SIH

Avec le nouveau marché CAIH AMOE

La Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière (CAIH) propose à ses bénéficiaires opérant dans le domaine de la santé, du médico-social et du social (Assistance Publique, CHU, EHPAD, SDIS, ARS etc.) un nouveau marché pour accélérer leur transformation numérique.

Titulaire de ce marché « fourniture de prestations d’assistance à la maitrise d’œuvre, au développement et à l’intégration applicative », Sopra Steria se positionne comme le partenaire clé de la CAIH pour accompagner ses adhérents dans leurs enjeux de modernisation SI.  

Avec ce  marché, Sopra Steria met à la disposition des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux un service complet incluant le développement applicatif, l'intégration de solutions, la maintenance, ainsi qu’un accès à la large gamme de profils et d’expertises disponibles au sein du groupe. Ces prestations permettront de répondre aux enjeux spécifiques de chaque établissement en matière de digitalisation, d’amélioration des services de santé et des systèmes d’information.

Le nouveau marché CAIH AMOE, accélérateur de vos projets AMOE

[Sopra Steria vous accompagne sur le marché CAIH]

[Joris Mychalski, Directeur d'Agence - Vertical Services Publics, Sopra Steria]

Sopra Steria est un acteur majeur sur le domaine de la santé et du social en France et aujourd'hui, au travers du marché CAIH, la présence de Sopra Steria permet d'adresser des projets de bout en bout pour l'ensemble des adhérents de ce marché. L'idée aujourd'hui, c'est de vous présenter quelques cas d'usage qui pourraient vous permettre de vous projeter sur l'usage du marché.

C'est donc un marché de bout en bout qui nous permet d'adresser du cadrage jusqu'au déploiement, projets que nous avons l'habitude de mener pour de nombreux clients de la sphère sociale, que ce soit des projets donc de cadrage autour de schémas directeur ou d'audits de système d'information, que ce soit des projets de réalisation autour de sujets comme les entrepôts de données de santé ou d'une manière générale tout ce qui a trait à la donnée mais également à l'intelligence artificielle.

Sopra Steria propose des accélérateurs pour vous permettre de mettre sur pied vos projets de façon extrêmement simple et rapide.

L’IA générative en santé pour adresser des enjeux de performance et d’efficacité

Dans un contexte où les établissements de santé cherchent à optimiser leurs ressources et améliorer la qualité des soins, l’IA générative se présente comme une solution innovante et efficace dans de nombreux domaines d’applications. 

Les cas d’usage métiers au sein de l’hôpital sont divers et nombreux et soumis à des cadres réglementaires en sécurité, éthique et durabilité. 

Avec ce nouveau marché, découvrez les leviers à activer pour gagner en efficience grâce à l’IA générative pour accélérer la gestion des services et apporter des bénéfices significatifs aux établissements de santé.

Visionnez le replay de la table ronde « L’IA générative en santé » et profitez des analyses de nos experts sur les cas d’usage, les enjeux éthiques et les leviers opérationnels du secteur.

L’IA générative en santé - PariSanté Campus & Sopra Steria
0:03 Joris MYCHALSKI : Bienvenue à cette table ronde dédiée à l'IA générative en santé. Ravi de vous accueillir dans cette magnifique salle de la rotonde et donc je vais me présenter rapidement. Donc je suis Joris Mychalski, je travaille chez Sopra Steria depuis une vingtaine d'années, un peu plus de 15 ans, dans le domaine de la santé et du social. Et donc aujourd'hui je ferai votre fil rouge, pour vous accompagner durant cette petite heure-là où l'idée, c'était d'aller dans du concret parce que l'IA générative, on en parle beaucoup, ça fait le Buzz un peu partout sur LinkedIn etc. Vous avez des pubs où on vous explique qu’en sept prompt vous allez pouvoir développer votre application métier sans aucun problème. Bon la réalité évidemment elle est tout autre. Et l'idée c'était de profiter un peu de ce moment pour se dire des choses vraies, aller un peu dans les sujets qu'on n’aborde pas forcément tout le temps, parler aussi un peu de sujets d'éthique, de souveraineté, voilà tous ces sujets-là. Et puis on voulait aussi profiter de ce moment pour parler d'une super initiative de la CAIH. 1:21 Et présenter ce programme d'acculturation à l'IA dédié aux établissements de santé. Voilà un petit peu le programme de cette table ronde et je vais vous proposer du coup de vous présenter les autres intervenants et nos experts qui ont bien voulu se joindre à nous aujourd'hui et je vais commencer par toi Thomas. Thomas JAN : Merci Joris. Bonjour à tous donc Thomas Jean, je suis directeur général adjoint d'UNIHA, en charge de la stratégie numérique d’UNIHA et CAIH et responsable aussi de la partie innovation. Et effectivement, on a travaillé avec Sopra Steria pour essayer de trouver une nouvelle démarche un peu innovante qu'on va expliciter pour accompagner les établissements de santé sur le déploiement de solutions d'IA. 2:09 Damien CHOCU : Bonjour à tous, Damien, moi je suis vertical leader chez Sopra Steria pour le service public sur le domaine de l'IA et donc je suis ravi d'être avec vous aujourd'hui pour vous parler effectivement de cette démarche autour d'initiatives. 2:22 Yves NICOLAS : Bonjour à tous, merci de m'avoir invité, je suis Yves Nicolas. De mon côté je suis le directeur du programme IA groupe de Sopra Steria avec une responsabilité à la fois sur le déploiement des outils d'IA pour nos propres métiers, qu'on soit développeur, consultant et puis l'animation des différents practice IA du groupe dans tous les pays puisque Sopra Steria est un groupe européen indépendant avec une présence dans tous les pays européens principaux. 2:50 Laurent CAIL : Bonjour Laurent Cail, moi je suis commercial dans la partie hébergement et infrastructure, donc je vais vous parler un petit peu de souveraineté et d'hébergement. Et je commercialise en particulier un marché de la CAIH autour de l'hébergement souverain et l'accompagnement de tout ce qui est sécurisation des plateformes de santé. 3:10 Joris MYCHALSKI : Voilà donc maintenant qu'on se connaît tous un peu mieux, on va rentrer dans le vif du sujet. Et donc voilà la première question, elle est pour toi Thomas : toi qui est au quotidien sur le terrain auprès des établissements de santé, est ce que tu peux nous faire un petit contexte, un petit état des lieux d'où ils en sont et puis surtout quels sont les défis qu'on doit relever avec eux pour faire de l'IA générative un vrai levier de transformation ? 3:37 Thomas JAN : Oui effectivement alors on commence par peut être un paradoxe que je raconte souvent, c'est peut-être la santé où l'intelligence artificielle est le plus développé en France, c'est le secteur le plus avancé. Alors c'est plutôt sur du soin traditionnel, sur l'imagerie où il y a beaucoup de solutions finalement c'est extrêmement développé à tous les niveaux. 3:57 Par contre on voit de plus en plus effectivement l'IA générative arriver dans les établissements de manière un peu chaotique, c'est peut-être un peu trop, mais de manière dispersée, pas organisée et avec un sujet de « comment en tant qu’établissement de santé je vais attraper ce sujet et avoir un impact sur mes processus et la transformation à l'hôpital » et c'est là qu'est né un peu ce besoin, je pense qu'ils ont besoin d'y voir clair, d'accompagnement, un niveau de maturité aussi. 4:27 Et ce qui change beaucoup la donne avec l'intelligence artificielle, c'est vraiment le délai. En fait, ça a évolué extrêmement vite et je pense que pour le coup, les hôpitaux et notamment nos adhérents et les hôpitaux publics, leur organisation n’est pas encore adaptée à intégrer ce type de solution de manière aussi agile. Et en fait c'est aussi bien qu'une rupture technologique, ça va être une rupture d'organisation et des changements assez profonds, ça on en est convaincu, dans la delivery des soins, des processus administratifs, des achats qu'on connait bien à la CAIH, mais aussi RH, comptable, etc. Et je pense que c'est un changement profond qui va se passer. Alors dans quelle étape ? 5:05 Là tout le monde se regarde, c'est un Buzz Word, tout le monde l'a utilisé en perso l’IA générative et c'est maintenant comment on attrape ces sujets pour vraiment être transformant et impactant. Parce que ça aussi dans un contexte financier très contraint, de plus en plus contraint pour les établissements de santé, je pense que l'enjeu de la mesure et de l'évaluation est vraiment primordial pour ce type de projet pour être capable effectivement d'investir le nécessaire pour avoir un retour sur investissement à la fin des fins pour l'établissement et son organisation. 5:36 Joris MYCHALSKI : Et justement tu parles de mesures, est-ce que ce n’est pas un petit peu l'objet central du programme Initiative ? Est-ce que tu veux nous parler un peu plus justement ? 5:47 Thomas JAN : Effectivement alors c'est né un peu de ce constat. J'ai travaillé beaucoup avec Walid Ben Brahim. On a été voir aussi aux États-Unis dans les hôpitaux comment le sujet naissait et on s'est dit effectivement, il y a quand même une profusion, plus d'annonces d'évolutions sur ces sujets là et comment on pourrait essayer d'aider les hôpitaux à intégrer ces sujets. Parce qu'on voyait, on était convaincu que ça allait changer vraiment la donne et on s'est dit oui on est central d'achat et donc notre rôle c'est de diffuser un peu les solutions qui arrivent sur le marché. 6:17 Mais en fait, ce n’est pas suffisant pour être transformant et impactant comme on va plus loin. Et là on s'est mis d'accord sur 3 piliers qui sont un peu les 3 piliers de notre offre de service Initiative sur lesquels on travaille. C'est 1, la pédagogie. Je pense que l'acculturation est hyper importante. Je raconte souvent une phrase que j'avais entendu de Xavier Niel lors d’IA Summit, c'est « on va pas être remplacé par l'intelligence artificielle, mais le risque c'est vraiment d'être remplacé par des gens qui maîtrisent l'intelligence artificielle ». Donc il y a vraiment un enjeu de monter assez vite, assez fort sur cette acculturation. 6:47 Ça c'est le premier pilier. Il y a un 2e pilier qui va être sur le déploiement : pour déployer une solution, qu'est-ce que je dois faire ? C'est quoi les étapes clés ? La maturité de mon équipe ? Est-ce que je dois justement les former ou pas ? À quel niveau, sur quel process ? 7:04 Et puis après la partie 3 qui est l'évaluation qui va être primordiale. Et l'évaluation, c'est assez simple pour les établissements, c'est se mettre d'accord sur des indicateurs et surtout les partager. Et je pense que le côté club utilisateur communautaire sur ces solutions va être hyper important et là aussi en regardant un peu aux États-Unis, on voit des indicateurs très pragmatiques. 7:24 J'aime bien le citer parce qu'il est marrant, c'est le temps en pyjama qui existe qui est mesuré aux États-Unis. C'est en fait le temps qu’un professionnel de santé se connecte aux outils de l'hôpital en dehors des heures des heures de travail. En fait, c'est des trucs très pragmatiques, ça peut être juste la satisfaction parce que la satisfaction peut générer du turnover et le turnover génère des coûts. Et donc en fait ça aussi c'est une culture qu'on veut vraiment intégrer dans Initiative, mesurer, partager et avancer sur d'autres projets. 7:54 Et même parfois d'ailleurs on n'ose pas en France mais abandonner. Il y a peut être des hôpitaux qui ne sont pas assez matures et qui vont mesurer des choses sans impact. Et bien on arrête et on essaie d'en trouver d'autres avec plus d'impact et plus transformant. Joris MYCHALSKI : Merci, on reviendra un peu plus tard sur l’initiative en détail et sur la démarche. J'avais une question pour toi Yves : aujourd'hui tu es le Monsieur IA de Sopra Steria, c'est un sujet sur lequel voilà tu travailles depuis de nombreuses années. Moi ce qui m'intéresserait de savoir c'est là on est en mai 2025 finalement on en est où de l'IA generative, et selon toi, quelles sont les avancées qu'on peut avoir aujourd'hui ? Yves NICOLAS : Alors c'est intéressant parce que pour répondre à ta question, je vais pas mal rebondir sur ce que disait Thomas, parce que c'est un peu ce qu'on voit. 8:45 Ça fait 2 ans et demi qu'on a commencé à déployer l'intelligence artificielle à l'échelle pour nos populations de développeurs et de consultants en particulier. On commence à avoir une très bonne vision de ce que j'appelle l'IA outil. Il faut bien voir aujourd'hui que quand on travaille avec la connaissance, donc quand on est un développeur ou un consultant, on ne peut plus se passer d'IA générative, on arrive dans une nouvelle étape d'interaction, une nouvelle ère d'interaction avec la documentation. 9:12 Si on prend le monde du développement par exemple, on est à la 4e étape. La première étape c'était la documentation papier, la 2e étape, ça a été tout a été numérisé, on a pu faire des recherches à la Google en gros. 3e étape, ça a été l'étape communautaire : les étapes pour ceux qui connaissent des développeurs, ils connaissent tous Stackoverflow en particulier. 9:39 Et puis là maintenant on est dans la 4e étape d'interaction avec la documentation où on commence à parler par objectif : on a un corpus documentaire auquel on peut donner son objectif et l'IA générative revient en disant : vous allez permettre de faire ça. Et ça c'est de l’IA outils et ça se déploie. On a plusieurs chez nous, on a plusieurs milliers de développeurs, plusieurs milliers de consultants qui utilisent l'IA générative en termes d'outils là-dessus. Maintenant l'enjeu aujourd'hui il est comment est-ce qu'on passe de cet usage, comment plus exactement on focalise les usages vers la valeur et là on en revient à ce que disait Thomas. 10:08 C'est à dire c'est toujours complexe de maîtriser un nouvel outil : sur quoi on arrive à trouver les bons enjeux qui vont impacter la chaîne de valeur et se focaliser sur 2, 3 usages clés par personne et par usage et évidemment par type de métier. Donc repartir du métier pour focaliser les usages sur ceux qui apportent le plus de valeur. 10:28 Joris MYCHALSKI : Merci Yves. Et justement, quels sont selon toi finalement les facteurs clés de succès d'un projet en IA ? Tu viens de nous dire, Tu viens de nous donner quelques exemples, repartir sur les valeurs métiers, est ce qu'il y a d'autres points qui sont importants selon toi ? Yves NICOLAS : Alors moi je suis toujours très très frappé. Je le dis souvent, je suis très frappé que quand on parle d'IA générative, on a souvent des questions qui commencent par comment, comment je déploie le plus vite possible, Comment ça va disrupter mon métier etc. 10:52 Et on oublie de se poser la question du pourquoi. Or c'est toujours la même chose. L'IA c'est juste une technologie, donc le facteur clé de succès c'est quand il y a un « pourquoi » qui est très clair et on sait où on va y aller. Et là il n’y a pas de changement sur l'IA comme le reste on est là-dessus. Donc une fois qu'il y a une vraie, une fois que cette vision du pourquoi elle est claire, on déroule le cas d'usage, et quelquefois faudra abandonner des choses. Quelquefois ça marche, ça ne marche pas, il faut sortir du mode l'IA générative et la réponse. Quelle est la question ? C'est vraiment ça le facteur clé de succès. 11:27 Joris MYCHALSKI : Et je sais que t'as coutume de dire que pour avoir une bonne IA il faut aussi avoir des bonnes datas en dessous. Est-ce que tu peux nous expliciter justement un petit peu ce sujet ? 11:36 Yves NICOLAS : Alors déjà il faut faire la différence entre l'IA prédictive et l'IA générative. Déjà je rappelle : s'il y a un truc à retenir de ce que je vais dire aujourd'hui c'est n'oubliez pas que l'IA est une technologie et oubliez l'effet waouh et l'effet magique. Et repensez-le comme une technologie pour savoir comment bien appliquer une technologie, il faut maîtriser ce qu'elle veut faire. 11:57 L'IA prédictive, c'est ce qu'il y avait avant. L'IA généralement de chat GPT finalement, et c'est ce qui sert beaucoup en santé dans les reconnaissances d'images. On sait très bien aujourd'hui faire de la Computer Vision, donc reconnaître des images, et ça permet de bien le faire. Pour le coup, la qualité des données on la connaissait vraiment fortement puisqu’il faut des bonnes radios et des bonnes interprétations de radio pour que ça aide, ça aide bien en santé. 12:26 Dans l’IA générative, finalement on va voir le même problème, mais il est très masqué parce qu’on part des larges languages modèles, donc les Claude, les Gemini, les Open AI etc, et qui ont été entraînés sur un très très large corpus de données qui existent déjà, qui sont déjà capables de faire quelque chose. Maintenant, et c'est tout le problème qu'on voit pour passer sur les problèmes de genre hallucinations qu'on a avec ces modèles-là, si on veut vraiment dans un domaine métier appliqué correctement, il va falloir recompléter finalement ce qu'est capable de faire un large language model de base entraîné sur un grand volume de données, par les données spécifiques du métier en question. 13:20 Y a plein de technologies pour le faire, ça s'appelle du Rack, du Fine tuning, de plus en plus de choses. Et pour arriver à faire ça, y a pas de secret, ça reste la qualité de la donnée et c'est pour ça, et c'est ce qu'on voit beaucoup en entreprise, c'est qu’un bon projet d'IA doit aussi s'appuyer sur un travail et une gouvernance des données et un travail de qualité de la donnée qui est essentiel. Et je termine sur ce sujet-là, sur ce qu'on a vu nous chez nos consultants, on a un outil pour les consultants en interne qu'on appelle Cédric et en fait le gros travail qu'on a eu à faire sur cet outil Cédric, il n’est pas sur les technologies d'IA générative elle-même. Il est sur comment on organise bien notre knowledge management, toutes les propositions et discussions qu'on a eues avec nos clients. Joris MYCHALSKI : Donc il n’y a rien de magique comme avec tous les outils. Il faut bien préparer le terrain pour que ça puisse bien fonctionner. On voit aussi que finalement l'IA se déploie de façon très rapide, de manière presque un peu incontrôlée. Ça pose quand même des questions d'éthique sur la manière dont les moteurs notamment sont alimentés, sont entraînés, etc. Finalement toi, quel est ton ton point de vue sur ce sujet-là ? Et comment est-ce qu'on pourrait faire en sorte de conserver cette vitesse de déploiement tout en y alliant des sujets d'éthique qui sont quand même primordiaux ? 14:37 Yves NICOLAS : Alors il y a 2 aspects, enfin 3 aspects sur - je ne connais pas bien le monde de la santé donc je vais peut-être dire des banalités je m'en excuse. Sur la partie purement réglementation de santé et éthique en santé, vous êtes un domaine où ça existe depuis déjà longtemps et finalement si on part des réglementations et des enjeux qu'il y a à faire, appliquons-les déjà à des systèmes avec de l'IA là-dedans c'est déjà une bonne base de départ. Après sur l'IA elle-même, il y a 2 sujets qui pour moi sont très importants autour de l'éthique. 15:07 Le premier, c'est que, dans la partie standard, un peu évidemment, tous les biais qu'il y a sur les données, tout ce qu'on peut avoir etc…a focalisation qu'on devrait avoir est peut-être moins aujourd'hui sur les problématiques d’IA génératives et de large language model, que sur des problématiques qui sont liés au moteur de recommandation, ceux qu'il y a derrière les réseaux sociaux et la façon dont les gens s'informent, et la façon dont ça peut être utilisé comme canal de désinformation. Donc ça c'est super important. C'est aussi la donnée. On est face à une infobésité et potentiellement les réseaux sociaux, s'ils sont mal utilisés et ils le sont par des gens mal intentionnés, sont une arme de destruction massive. Aujourd'hui, il faut en prendre conscience. Ça, c'est un problème d'éthique qui est beaucoup plus large, et n'oublions pas les algorithmes de recommandation. 15:56 La 2ème chose à prendre en compte dans ce sujet sur l'éthique c'est là aussi la qualité de la donnée, c'est à dire un modèle d'entraînement et on en revient là-dessus. Les biais qu'il va y avoir, c'est vraiment sur le travail de la donnée que vous allez pouvoir avoir le meilleur fondement éthique. Et puis j'ajoute une dernière chose qui là est l'IA générative, l'impact environnemental de l'IA générative, il est énorme. Je vous invite à regarder. 16:26 Le rapport le plus précis sur le sujet, c'est un rapport qui a été sorti par l'Agence internationale de l'énergie il y a quelques semaines, quelques mois, c'est assez récent, qui montre bien qu'un des problèmes aujourd'hui, il est qu’on est en train de devoir multiplier par 3 ou 4 la consommation énergétique qui est liée à l'entraînement, enfin, les datacenters pour l'entraînement des différents modèles. 16:49 Et donc ça, ce n’est pas prévu dans les plans. Je veux dire même pas les COP. Enfin je veux dire déjà les COP on les bouge les unes après les autres. Mais y’a un vrai sujet d'accès à l'électricité là-dessus. Et donc ce qu'on peut faire là-dessus, c'est très important parce qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, ça reste un outil essentiel. 17:08 Mais arrêtons de faire des Starter Pack, arrêtons de faire du Ghibli, c'est à dire là dans l'usage. Pensons à des usages raisonnés de l'IA pour être vraiment dans la logique de ceux qui apportent de la valeur. On y revient là-dedans et alors je suis souvent très dur là-dessus mais je prends l'exemple. Quand je vois quelqu'un qui met en avant sur LinkedIn un Starter pack avec sa trombine etc, ça me fait le même effet que quelqu'un qui aurait mangé un paquet de chips dans sa voiture, qui passe en voiture devant chez moi et qui jette le paquet de chips et ça arrive dans mon jardin. J'adore les chips, je suis ravi que les gens mangent des chips mais s'il vous plait, ne jetez pas le paquet dans mon jardin. 17:31 Joris MYCHALSKI : OK merci pour l'image. On retiendra qu'effectivement l'IA comme tous les outils doivent être appliqués au bon endroit au bon moment et pas à profusion. Tout à l'heure tu parlais justement de la désinformation, du fait que l'IA pouvait être utilisée comme une arme finalement. quelles sont les précautions à prendre ou en matière de sécurité par rapport à l'IA ? 18:00 Yves NICOLAS : alors c'est un sujet qui est très large. Il y a évidemment des sujets beaucoup avec l'éducation en ce moment, mais je suis assez confiant quand je vois le monde de l'éducation, il y a pas mal d'écoles qui commencent à vraiment prendre en compte ce qu'il y a dans l'éducation, et voir comment l'outil va être. 18:27 De la même façon, enfin j'ai vécu, moi j'ai des enfants qui sont adultes mais qui étaient au collège quand il y a eu Wikipédia finalement, et donc on est en train de vivre un peu le même genre de choses. En revanche, dans les précautions de sécurité, il y a quand même, faites attention à vos données, faites attention et interdire ne suffit pas. Je prends l'exemple de chez nous, chez Sopra Steria. 18:52 Le volume des données, et si je regarde juste l'analyse de réseau, le volume des données qui est échangé avec Chat GPT est bien supérieur au volume des données qui est échangé sur les outils qui sont permis par le groupe. D'une certaine façon ça ne veut pas dire qu'on interdit Chat GPT : Chat GPT on a dit : vous pouvez l'utiliser mais c'est seulement possible pour des questions d'ordre complètement générales. Maintenant quelles sont les données qui sont directement là ? C'est complexe. 19:17 En revanche, il y a aussi un aspect qui est très important, on le voit, et il y a peut-être une chose à retenir, et on en revient à la classification des données, c'est que la vraie problématique d'utilisation des IA génératives c'est qu’en fait elles vont chercher beaucoup mieux que vous et donc des données qui ne sont pas classifiées mais qui ont été mises à un moment, « oui bon finalement, il y a eu une erreur de classification par la personne qui l'a mise ». 19:38 Elles vont remonter à la surface alors beaucoup plus facilement qu’avant. Et donc cette situation de dire comment à la source des données, je fais en sorte qu'elles vont être bien protégées et bien à destination seulement des gens qui ont besoin d'en connaître comme on dit dans les cercles défense, c'est important, voilà. 20:02 Joris MYCHALSKI : OK donc finalement l'IA, ce n’est pas un outil magique, ça nécessite comme tu le disais d'avoir un travail sur la donnée et au bout du compte ça peut aussi nous aider à justement à la fiabiliser cette donnée et voir son organisation, si on ne veut pas avoir des remontées intempestives ou des hallucinations comme on appelle ça en IA. Merci Yves pour ça. Est ce qu'on peut parler aussi un petit peu maintenant de souveraineté ? Parce qu'aujourd'hui finalement on se dit que l'IA, c'est principalement aux États-Unis que ça se passe. Qu'est-ce qu'on fait en France ? Et parce que dans le domaine de la santé évidemment la souveraineté, c'est quelque chose qui nous intéresse particulièrement. Voilà, est ce qu’on a moyen de faire de l'IA souveraine aujourd'hui ? 20:47 Yves NICOLAS : On en fait déjà, la souveraineté dans l'IA c'est plein de choses. D'abord, il y a le modèle lui-même et l'entraînement du modèle. Alors, je ne rentre pas dans les détails, mais vous savez qu'en France, on a la chance d'avoir une des licornes d'IA qui s'appelle Mistral, avec qui Sopra Steria est partenaire et qui est une des sociétés françaises, mais visible dans le monde entier sur ces sujets. Dans la logique de souveraineté, il y a potentiellement et c'est vrai pour tous les LLM, il y a la logique de dire sur quoi est ce que les données ont été entraînées. 21:20 C'est pour ça par exemple, que dans la réglementation européenne sur les I Act, suivant la taille des modèles, il y a des recommandations ou des exigences de description des corpus de données sur lesquelles ça a été entraîné, pour être sûr que c'est dedans. Je pense qu'on est au tout début. Et puis, il y a la souveraineté "classique” qui est la même que celle qu'il y a sur tous les autres services IT et on se dit sur quoi on fait tourner ça. 21:46 Et je crois que pour le coup, c'est facile à faire, mais il y a toutes les solutions qui existent. Depuis le fait d'utiliser chez des clouders américains, des modèles américains, chez des clouders souverains européens, le fait de faire tourner des modèles open source ou pas. Jusqu’à des solutions et il y en a une qui sera démontrée tout à l'heure qu’on a chez Sopra Steria qui s'appelle Iaka, qui permettent de faire tourner sur des environnements très souverains, complètement On Prem, tous les modèles auxquels on peut avoir accès. 22:18 Joris MYCHALSKI : Merci ! Laurent, je crois que l'infrastructure, c'est ton domaine, est ce que tu veux préciser un peu ou apporter d'autres éléments sur la souveraineté ? 22:26 Laurent CAIL : Oui, en effet. Alors il a parlé de beaucoup de choses Yves, mais en plus dans la santé, on traite des données qui sont un peu personnelles, des radios, etc… Et donc dans le domaine de la santé, il y a aussi un côté protection des données et sécurisation des données. Et donc là, on voit et en plus, on entend parler de beaucoup de choses, la politique, il se passe plein de choses aux États-Unis, des conflits. 22:50 On a les sujets d'édition aussi, avec des éditeurs qui innovent financièrement. Et donc il faut se poser la question, de comment je sécurise ces données qui sont en même temps nécessaires à l'IA pour déterminer des protocoles de soins par exemple. Et donc, du coup, on a tout un travail sur la partie souveraineté, enfin l’hébergement des données et traitement des données souveraines, pour éviter justement les réutilisations de données, dont beaucoup d'attaques de GHT par exemple. 23:12 Et donc cette partie est importante et elle est même un sujet d'actualité pour pas mal de clients puisque les GHT se posent la question de comment sauvegarder ces données, les sécuriser, casser les liens pour éviter tout ce qui est la diffusion de virus. 23:37 Donc y a tous ces sujets qui s'entrechoquent avec l'IA ce qui est important. On a pas mal de clients, qui commencent à réfléchir sur ces solutions-là et qui aussi s'orientent vers Mistral. On parlait de souveraineté sur Mistral qui utilisait rapidement des solutions américaines qui se disent, je vais réutiliser la même chose, mais avec des solutions françaises. Donc ça commence à venir et on a quand même des solutions en France. On n'a pas à rougir et on a beaucoup de solutions à proposer là-dessus. 24:05 Joris MYCHALSKI : Y compris Sopra Steria alors ? 22:26 Laurent CAIL : Y compris Sopra Steria, parce que Sopra Steria c'est une société française qui a des capitaux français, des fonds français qui offrent des services totalement souverains, donc du conseil, du développement, et aussi tout ce qui est l'hébergement. Donc on s'associe avec des partenaires qui sont identifiés en France. Il y en a un certain nombre sur lesquels on vient déposer des outils de sécurisation et d'exploitation qui permettent de sécuriser ces données, les mettre à disposition d’un certain nombre d'applications métiers, dont l'IR. 24:32 Joris MYCHALSKI : Merci, Laurent ! Revenons-en un petit peu à la CIH. Aujourd'hui, on a parlé un peu du programme Initiative. Finalement, comment est-ce que la CIH au travers de ces marchés va pouvoir faire bénéficier de tout ça à ses adhérents ? 24:53 Thomas JAN : Oui, effectivement, nous, on a pris le sujet IA, pas comme un mot marketing au sein de la centrale, mais plutôt comment les marchés qu'on a travaillés historiquement à la CIH. On a été précurseurs aussi sur ces sujets de sécurité, de souveraineté. On peut les mettre à disposition en fait de nos adhérents pour répondre à leurs enjeux et à leurs besoins en étant pragmatique. 25:15 Si je fais un petit aparté, c'est ce qui est difficile en santé et qu'on a vécu sur la donnée, c'est qu’on a des niveaux de certification qui sont exigeants et finalement qui ne sont aujourd’hui politiquement pas suffisants. Et donc c'est difficile pour un acteur qui est opérationnel sur le terrain de décider. Et d'ailleurs, on a eu un peu « l'hiver de l'IA » mais l'hiver de la donnée secondaire a quand même été largement vécu dans les établissements. 25:41 Et en fait, il faut qu'on arrive à en sortir. On a aussi, je pense le rôle des institutions, un peu de décider de ne pas rester entre deux chaises sur ces sujets. Et nous, c'est de mettre en avant derrière l'ensemble de nos prestations pour nos adhérents dans les meilleures conditions de sécurité, de qualité, de prix pour pouvoir répondre à leurs enjeux. Et donc on a des marchés par exemple sur le cloud, dans lequel on a un lot sur la souveraineté, un premier qui fonctionne bien. 26:11 Le sujet, c'est, pour quelle donnée ? Pour quel type d'usage ? Peut-être qu'il y a d'autres lots, où il y a moins besoin de ces sujets. Et donc, on va essayer de regarder après dans chacun des marchés, chacune des solutions. Là aussi, je pense qu’une IA qui traite des données de santé versus une IA qui traite des données comptables, même si on peut débattre du niveau de sécurité, ce n’est pas forcément la même chose, mais il faut qu'on arrive à toujours, en tout cas nous notre rôle, c'est d'être pragmatique, de donner les solutions, de donner aussi cette couche de service et d'accompagnement. 26:41 Et c'est là aussi où l'ensemble des acheteurs et de l'équipe montent en compétences pour être capable d'orienter nos adhérents puisque ça devient de plus en plus pointu. Si on parle sur l'hébergement, on pourrait faire une autre table ronde entre HDS V1, V2, saving cloud, ce qui se passe en Europe. En fait, on fait des surcouches, tout le monde s'y perd et en fait, on arrive sur beaucoup de non-décisions. Et je pense que le risque, c'est vraiment ça sur l'IA, ça va tellement vite et c'est le but d'Initiative. C'est surtout posons-nous les bonnes questions, mais allons y. 27:11 Parce qu'en fait le risque, c'est vraiment de ne pas y aller et je trouve d'avoir des changements de standards qui font que ceux qui ne sont pas sont vraiment à la traîne. Et déjà que nos systèmes de santé, parfois, souffrent de son organisation. Donc il ne faut pas qu'elles loupent ce virage-là et qu'elles rentrent sur l'intelligence artificielle. 27:32 Joris MYCHALSKI : Très bien, merci Thomas. Vous avez eu en plus le bon goût de faire appel à Sopra Steria pour vous accompagner sur cette sur cette démarche, je ne peux que vous en féliciter. J'ai une question pour toi Damien, du coup, qui a qui a trempé de près là dans cette dans cette démarche. Est-ce que tu peux justement nous expliquer un petit peu côté Sopra Steria, comment on a construit ça. 27:53 Damien CHOCU : Alors effectivement, on a été ravis d’être retenus par la CAIH sur la construction de cette démarche. L'idée en fait est d'essayer de rendre les éléments beaucoup plus concrets pour l'ensemble des adhérents et bénéficiaires. Et rien que cet objectif, c'est déjà un bel objectif en soi de réussir à atteindre le bon niveau de compréhension et finalement le bon usage associé à la technologie. 28:18 C'est vraiment ça qui a qui a tiré finalement la démarche Initiative. Donc aujourd'hui, effectivement on travaille avec la CAIH sur la construction de la démarche elle n’est pas totalement terminée encore mais on est en bonne voie. On va retenir qu'il y a 4 étapes principales sur cette démarche. 28:37 La première, c'est vraiment une étape exploratoire. L'idée va être de déterminer avec les adhérents, lorsqu'ils émettent une demande, un besoin autour de l'usage de l'IA. Finalement déjà le niveau de maturité sur la technologie, la compréhension et être capable finalement d'adapter sur mesure l'accompagnement qui va être proposé aux différents adhérents en lien avec leur niveau de connaissances et de maturité sur la technologie. 29:04 Et donc ça on va le faire aussi en leur procurant des ressources. Finalement que ce soit des ressources pédagogiques, des e-learning ou des webinars ou ça peut être des ressources techniques tout simplement permettant de s'approprier la technologie de de bien la comprendre pour pouvoir mieux se projeter demain dans son usage et dans son déploiement. 29:15 Et ensuite derrière on va venir qualifier le besoin au regard du catalogue qui va être proposé par la CAIH parce que le catalogue est assez vaste. Et finalement, on parlait tout à l'heure des sujets d'éthique, on veut aussi qualifier que le besoin qui va être remonté est bien adaptée à l'usage de la technologie. 29:42 Une nouvelle fois l'idée ce n’est pas aller mettre de l'IA générative pour faire de l'IA générative, si ça doit être de l'IA prédictive, ça sera un autre type d'IA. On veut vraiment l'utiliser là où elle est nécessaire, là où elle est pertinente et là où elle apporte beaucoup de valeur. Donc l'accès à ce catalogue va amener un certain nombre de recommandations dans une 2ème étape, adaptées aux besoins qui vont permettre d'utiliser la bonne ressource, en balayant assez largement avec des adhérents sur le besoin. 30:12 Et puis une fois qu'on sera au clair tous ensemble sur la ressource à utiliser et sur l'offre qu'on veut déployer, ce qu'on propose également c'est toute une phase d'accompagnement dans la contractualisation de cette offre du catalogue. L'idée étant de proposer finalement un cadre qui puisse ,à la fois financièrement comme le disait tout à l'heure Thomas, être facilement utilisable. Un cadre aussi contractuel qui va amener de la souveraineté, s'assurer du niveau de sécurité des données par rapport aux données qui vont être manipulées. 30:42 Donc ça rejoint aussi ce qu'on ce qu'on évoquait tout à l'heure. Voilà, faciliter vraiment l'acquisition de l'offre et finalement son déploiement au sein de son système. 30:54 Et puis derrière, il y aura une phase qui est extrêmement importante et qui a été énormément mise en avant je dirais par la CIH, c'est le côté valorisation à l'échelle nationale de l'usage de l'offre qui va être fait. Ça veut dire que on va être à la fois dans une démarche de retour d'expérience. Comment ça s'est déroulé, comment ça s'est passé ? Est ce qu'il faut adapter les offres, le catalogue par rapport à ce qu'on peut constater sur le terrain ? 31:16 Beaucoup d'indicateurs qui vont être déterminés assez tôt permettant de suivre la bonne acquisition, de la compétence, son usage et finalement le retour le ROI associé. Est-ce que on a gagné en qualité ? est ce qu'on a gagné en rapidité ? Par exemple, sur un parcours de santé, est-ce qu'on a gagné en coût ? Enfin voilà, ça peut être de nombreux leviers, mais l'idée est vraiment d'être capable de proposer des métriques à l'ensemble des adhérents pour qu'ils puissent se projeter plus facilement sur l'acquisition de telle ou telle offre au sein du catalogue. 31:40 Donc on a vraiment une démarche bout en bout d'accompagnement, et c'est aussi ça qui nous a beaucoup plu dans la proposition Initiative de la CAIH sur laquelle aujourd'hui, on déploie cette démarche. Joris MYCHALSKI : Top ! Merci Damien. Merci à tous. Je pense qu'on a fait un petit tour d'horizon de ce qu'est de ce qu'est l'IA générative. On a bien compris plusieurs choses. Il faut répondre au pourquoi, comme pour tous les outils. Et surtout il faut ne pas balancer les paquets de chips dans le jardin d’Yves parce que ça le met très en colère. 32:25 Plus sérieusement, on voit bien que l’IA générative comme tous les outils est quelque chose qui doit s'apprivoiser et s'utiliser à bon escient. Je pense qu'on est tous conscients des efforts qu'il y a à faire sur ce sujet-là. 32:37 Et autant 2024 été une année de foisonnement, de POC, autant voilà 2025 doit être une année de réalisation et d'utilisation à bon escient. On vous a proposé aussi quelques petits stands là que vous pourrez voir en sortant avec Jason, avec Jonathan, avec Vincent avec Gwendoline également. 33:02 Pour vous montrer un petit peu les savoir-faire qu'on a pu développer chez Sopra Steria autour de plusieurs outils à destination des développeurs, à destination plutôt des business analyst, des sujets aussi autour de l'IA souveraine avec IAka. Donc voilà, je vous invite à découvrir tout ça en en dégustant un petit cocktail ma foi et puis surtout je vous remercie tous de votre présence. 33:31 Merci à nos intervenants pour cette belle prestation. Et puis poursuivons les échanges de façon plus conviviale. 33:45 Donc oui pardon j'ai oublié les questions réponses excusez-moi. Bien sûr. Ouais mais c'est ça aussi j'ai déconné. Alors souvent, la première question, elle est un peu difficile. 34:04 Question participant : Une fois que la démarche initiative sera finalisée, quel est votre plan pour communiquer au retour de la démarche ? Inciter les adhérents à se lancer ? et est ce qu'il y a un coup de boost pour lancer la démarche initiative, un kick off et tout un plan derrière ? 34:27 Thomas JAN : Oui, alors en fait on feuilletonne déjà un peu en fait cette offre de service. L'idée c'était de tester un peu l'appétence. Finalement, le lancement de l'offre, on l'a fait au moment du Sommet de l'IA, on l'a annoncé. Et comme ça, ça permet déjà de voir les établissements, nos adhérents, à quel point ils sont intéressés ou pas, d'ajuster justement l'offre en fonction en fonction des besoins. 34:50 Effectivement, quand on aura fini le travail de conception de la méthode, on va forcément diffuser de plus en plus vers nos adhérents. Là on voit bien en plus que ces sujets ne sont plus des sujets que de DSI et que les dirigeants hospitalistes sont très intéressés. Donc l'idée pour UNIHA-CAIH c'est de toucher d'autres types d'interlocuteurs qui n'étaient pas les interlocuteurs initiaux de la filière santé digitale ou de la CAIH, mais vraiment d'aller un peu plus loin pour lancer des travaux avec eux. Et donc on va, on va communiquer, on va communiquer plusieurs fois, on va faire d'autres choses aussi dont je n’ai pas parlé. Mais on a on va lancer avec l'Ifop et Acteur Public, un baromètre de l'usage et de l'impact de l'IA dans les établissements de santé. 35:32 Donc ça on va lancer d'ici fin juin. Donc c'est un baromètre qu'on va faire vivre annuellement qui permettrait d'avoir un rendez-vous aussi sur c'est quoi, les freins, les leviers où est déployé l'IA dans les établissements de santé. Et on va faire aussi ça c'était un peu innovant pour une centrale d'achat, des trophées initiatives où là on va essayer de mobiliser nos adhérents sur des projets qui sont en gestation pour leur dire appel à la candidature, on va faire travailler un jury d'expert sur ces projets là et on va même co-financer certains projets qui seront lauréats pour justement pousser la démarche. 36 :11 Parce que la difficulté pour une DSI aujourd’hui, c’est comment j'investi sur de l'innovation alors que finalement mon cœur de métier d'infrastructure me coûte de plus en plus cher ? C'est quand même très pragmatique. Et donc comment on peut aider les établissements à se lancer sur ce sujet-là ? 36:27 Toujours dans les dans l'esprit de dire, il ne faut pas qu'on rate le coche d'y aller et de trop tarder sur ces sujets. Donc on va même aller jusqu'à du co-financement. 36:40 Joris MYCHALSKI : Merci. Est ce qu'il y a d'autres questions ? 36:45 Question participant : Parmi vos clients, est ce qu'il y en a qu'on aurait intérêt de rencontrer ? Parce qu’ils ont une démarche qui ressemble à un petit peu à ce qu'on est en train d'essayer de faire, où ils seront en avance ? Vous pouvez nous montrer des choses ? Clients, pas forcément public, ça peut être privé aussi. 36:57 Yves NICOLAS : C'est toujours intéressant d'échanger sur les usages en fait. Et alors, du coup je vous invite, je fais une réponse un peu à côté d'une certaine façon, mais vous avez bien vu dans ce qu'on a dit, aussi bien tous les intervenants, mais en particulier Thomas, ce que j'ai pu dire moi aussi sur cette histoire, sur comment on trouve la valeur dans les usages d'une certaine façon. 37:26 Et par rapport à cette histoire du pourquoi il faut centrer sur les usages. Là dans les stands que vous allez avoir, c'est intéressant de les prendre dans cette logique-là, c'est à dire ce que Gwendoline va pouvoir vous présenter avec notre produit Nexus. L'usage c'est le support au client, à l'utilisateur final. Ce que Vincent va vous présenter autour de Maya c'est l'usage, des business analyst chez nous et comment ils utilisent l'IA générative pour interagir avec la documentation et faire des tests. Ce que Jonathan va vous présenter autour de IAka c'est on a un usage qui est de dire, un usage assez sécurisé on prem de dire je veux avoir la maîtrise complète sur mon infrastructure et faire de l'IA là-dessus. 38:01 Et je pense que par rapport à l'ensemble de ces usages là c'est important. On a nous des clients et des expériences un peu partout. Vous allez avoir cette première expérience sur des types d'usage. Chacune des personnes pourront vous dire, ça on travaille beaucoup avec tel type de clients là-dessus. Voilà ce qu'on a et c'est à partir de ça que vous pourrez choisir et évidemment on peut du coup vous mettre nous en relation avec des clients. 38:24 Question participant : Enfin moi je ne pensais pas tant aux usages qu'à la méthodo, c'est à dire comment ces grandes boîtes s'y prennent pour justement leur initiative ? ou voir d'autres initiatives d'autres entreprises pour voir comment ils s'y sont pris ? ou qu'est-ce qu'est ce qui parce qu'ils ont peut-être eu les mêmes ambitions que nous, ils ont peut-être eu le même plan de départ que nous. Puis 2 ans après ils s'est rendu compte que le 2ème volet alors ? 38:43 Il y en a un qui les avait complètement oubliés, c'était celui-là qui avait été vraiment le truc qu'ils ont découvert et qui a tout fait partir. C'était ça aussi qui m'intéressait plus que les usages, mais c'est vachement intéressant je veux dire bien sûr, mais quelqu'un qui aurait déjà fait cette démarche initiative et avoir vraiment son retour d'expérience. 38:43 Yves NICOLAS : Mais alors ça c'est vraiment, alors je parle sous le contrôle à la fois de Damien et puis de Felicia qui est au fond de la salle. C'est que dans la façon dont on a construit l'approche Initiative avec la CAIH et le travail, on a déjà intégré ça. 38:59 C'est à dire on a, cette offre, on appelle ça « relevant AI » chez nous, où justement on intègre parce que des clients y en a plein qui sont partis dans une logique que les Américains appellent FOMO « fear of missing out ». C'est de dire tout le monde se met sur l'IA ça va être un grand truc. Il faut que je mette 1 million là-dessus et je teste des cas d'usage. Puis après, on se dit et c'est là que, où est le pourquoi ? 39:35 Et donc on a vu ça, on a des clients avec qui on a fait ça. On a un peu toute notre logique d’offre. Donc, on en a sorti une à la fois une méthodologie de travailler les clients sur comment on sort les use case, qui ont plus de valeur et qui permettent de faire ça. Et là je dis, Felicia est votre bonne interlocutrice pour tester un peu ça. 40:04 Joris MYCHALSKI : Est ce qu'il y a d'autres questions ? Maintenant que la parole est libérée. OK, bon écoutez, du coup alors est-ce que j'ai encore oublié des slides ? C'est bon, très bien. Et bien, je ne vous refais pas la conclusion, mais je vous invite du coup à poursuivre les échanges de façon conviviale. Merci beaucoup !

La CAIH est fière de proposer à ses adhérents une offre unique et simplifiée, où Sopra Steria joue un rôle essentiel. Ce marché permet de mettre à disposition une large gamme d’expertises et de services adaptés aux besoins de chaque structure, de manière agile, lisible et efficace. En s’associant à la CAIH, Sopra Steria devient un partenaire stratégique de notre démarche de transformation numérique ambitieuse pour le secteur de la santé, du social et du médico-social. 

Thomas Jan

Directeur Général Adjoint en charge de la stratégie numérique d’UniHA et de la CAIH

Des prestations sur-mesure et à la carte

Un choix de services personnalisables pour tous les projets, quelle que soit leur taille, avec un seul interlocuteur pour une prise en charge complète.

1ère colonne : Cadrage (forfait) : 

  • Cadrage technique du besoin – intégration applicative 
  • Cadrage technique du besoin – développement applicatif 

2ème colonne : Profils : 

  • Directeur de Programme
  • Chef de projet 
  • Expertise Sécurité et conformité 
  • Expert UX 
  • Data Scientist 
  • Data Analyst 
  • Développeur (junior, senior, expert) 
  • Intégrateur (junior, senior, expert)
  • Expert test 
  • Expert change 

-> Tarif dégressif en fonction de la durée de prestation

3ème colonne : Maintenance (forfait / tickets) 

  • Type de mission / prestation 
    • Mesure de la complexité d’une application
    • Appropriation d’une application (simple, moyenne, complexe) 
  • Type de ticket 
    • Ticket demande de renseignement simple 
    • Ticket problème 
    • Ticket incident N1 / N2 / N3 
    • Ticket évolutions mineures 
    • Ticket maintenance préventive 
  • Type de ticket 
    • Maintenance annuelle application (simple, moyenne, complexe)

 

Acteur souverain avec un fort positionnement dans le secteur public et santé, social et emploi*, nous mettons notre expertise et expérience au service de la performance des systèmes d’information de santé pour vous accompagner sur toutes les phases de votre projet.

*Sopra Steria est reconnu par Exaegis Markess, numéro 1 des fournisseurs de services numériques du secteur public (dernière étude : février 2024).

Pour tous les établissements de santé, du médico-social et du social ( Assistance Publique, CHU, EHPAD, SDIS, ARS etc.)

Territoire national, DROM inclus

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Ce marché répond aux besoins en matière d’intégration applicative, de développement, de maintenance des applications développées et de tests. 

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Sopra Steria renforce son partenariat avec la CAIH

Avec le gain d’un nouveau marché, Sopra Steria se positionne comme partenaire clé de la CAIH et de ses ses adhérents.

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Selon votre besoin, nous nous engageons à vous accompagner quelle que soit la maturité numérique de votre organisation et vous proposerons les services adaptés à votre contexte. 
Voici quelques cas d’usage, pour lesquels nous pouvons vous accompagner dans le cadre de ce marché :  

  • Développement applicatif sur-mesure, notamment autour de l’intelligence artificielle
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