Paris, le 22 mars 2024 - Sopra Steria, acteur majeur de la tech en Europe, dévoile les résultats d’une étude portant sur la manière dont la population française perçoit le rôle du numérique et de l'intelligence artificielle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette étude met en lumière une véritable prise de conscience quant à l'urgence climatique, et la volonté d'agir grâce aux outils numériques pour réduire leur impact sur l'environnement. Cela fait partie des missions que s’est donné Sopra Steria dans le cadre de sa stratégie de responsabilité d'entreprise - travailler avec l'ensemble de ses parties prenantes pour mettre le numérique au service de la construction d’un avenir positif.
Quelques grands chiffres :
- 58% des personnes interrogées estiment que l'intelligence artificielle va jouer un rôle important dans la lutte contre le réchauffement climatique
- 62% sont favorables au développement d'un système de "Bonus/Malus" pour encourager les comportements éco-responsables
- Plus de 6 personnes sur 10 se disent prêtes à intégrer des outils d'IA dans leur quotidien pour mieux contrôler leur impact sur l'environnement.
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« La conscience du changement climatique est beaucoup plus partagée qu’auparavant, et le besoin d’action plus clairement exprimé. On attend beaucoup des technologies pour faciliter le passage à une économie plus respectueuse de l’environnement. Et on constate par cette enquête que les individus seraient prêts à faire des efforts plus importants à condition que ceux-ci soient partagés, justes et imposés par les pouvoirs publics. Les entreprises issues de la tech et du secteur numérique ont un rôle particulier à jouer et une grande responsabilité à assumer pour orienter les usages vers des pratiques plus durables et éco-conçues. C’est dans une logique d’efforts partagés par tous – gouvernement, entreprises, particuliers – et de solutions mises en commun que nous pourrons faire face à l’urgence qui est là »,
commente Marie Péray, Directrice adjointe Climate and Environmental Sustainability chez Sopra Steria.
Qu’il s’agisse d’utiliser les nouvelles technologies pour réduire son impact environnemental, de mieux recycler ou de participer à un effort commun grâce à une régulation coercitive, les chiffres révèlent
notamment une population française plus que prête à agir, à condition qu’on lui en donne les moyens.
L’IA, une solution au service de la transition écologique
L’intelligence artificielle est ainsi identifiée et reconnue par la population française comme un outil susceptible de réduire leur impact sur l’environnement. 75% des personnes interrogées disent être prêtes
à confier leurs données de consommation à une IA si celle-ci leur permet de faire des économies d’énergie, de choisir des produits plus écologiques lors de leurs achats, d’adopter une alimentation
plus respectueuse de l’environnement ou de limiter l’impact de leurs déplacements au quotidien.
Plus précisément, 64% veulent utiliser des IA qui permettent de trouver facilement à proximité de chez eux des produits adaptés à leurs besoins et qui soient plus respectueux de l’environnement. Ils sont
63% à déclarer vouloir utiliser des outils d’intelligence artificielle qui leur proposeraient des gestes et des comportements personnalisés à adopter pour mieux contrôler leur consommation d’énergie
et d’eau et 58% et vouloir utiliser des outils d’intelligence artificielle qui leur proposeraient des modes de déplacement et des trajets émettant moins de gaz à effet de serre.
« Ces enseignements confirment la nécessité de faire évoluer le processus d’idéation et surtout d’évaluation des solutions numériques. La notion de bénéfice telle qu’elle existe est trop souvent pensée sous un spectre économique. Rappelons que l’IA n’est pas immatérielle, elle demande du hardware, elle demande de l’énergie. Lorsque nous produisons une nouvelle solution, nous devons systématiquement nous poser la question de son impact. Au regard de ce qu’elle a coûté à produire pour l’environnement, son impact sera-t-il positif ou négatif ? Nous devons repenser la notion même de bénéfice et intégrer la notion de ROI d’impact »,
commente Yves Nicolas, CTO adjoint et responsable du programme IA de Sopra Steria.
Réglementation – Les mesures coercitives font consensus
Les résultats témoignent d’une volonté de voir la régulation se renforcer autour de la transition écologique. En effet, 62% des personnes interrogées déclarent être favorables au développement
d’un système de « Bonus/Malus » destiné à faire payer plus cher les services et les biens les plus polluants, et moins cher les services et les biens les moins polluants. Elles sont 58% à encourager la
mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) dans les grandes villes pour y interdire l’accès aux véhicules les plus polluants. 57% des sondés ont par ailleurs confié, vouloir bénéficier
de conseils personnalisés grâce à l’analyse de leurs données de consommation par des outils d’intelligence artificielle.
Plus surprenant, 54% du panel interrogé ont exprimé être favorables à la mise en place de mesures de restriction sur leurs habitudes de consommation (un plafond maximal du nombre de voyages en avion « autorisés »
par exemple) et 46% accueillerait positivement l’instauration d’un système de fiscalité sur les revenus qui tienne compte de l’impact carbone des individus dans le calcul de l’impôt.
Ces résultats sont encore plus significatifs auprès des moins de 35 ans puisqu’ils sont 71% à encourager la mise en place de ZFE dans les grandes villes pour y interdire l’accès aux véhicules les plus polluants,
68% à vouloir des conseils personnalisés sur la base de leurs données de consommation par des outils d’intelligence artificielle et plus de 60% à être favorables à l’instauration d’un système
de fiscalité qui tienne compte de l’impact carbone des individus dans le calcul de l’impôt.
Mais au-delà de ces constats, il y a un véritable besoin de se voir proposer des solutions, technologiques ou logistiques, pour accompagner la réduction de son impact numérique. Parmi les personnes interrogées, elles
sont 40% à demander la mise en place d’un meilleur recyclage des équipements, 30% à solliciter des investissements dans la recherche afin de développer des capacités de stockage moins polluantes et des équipements
moins consommateurs d’énergie et 24% à vouloir bénéficier d’une meilleure information sur la réalité de l’impact environnemental négatif des usages des technologies.
Construire un avenir positif en mettant le numérique au service de l’humain
Dans le cadre de sa stratégie de Responsabilité d'Entreprise, Sopra Steria est déterminé à travailler en étroite collaboration avec l'ensemble de ses parties prenantes pour relever les défis sociétaux
et environnementaux actuels. L'entreprise accorde une attention particulière à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), des siennes en premier lieu mais aussi de ses fournisseurs et de ses clients ;
une approche qui témoigne de son engagement fort en faveur d'un avenir plus durable.
Cela passe par le développement d'un numérique responsable en intégrant la durabilité environnementale au cœur de ses solutions. Sopra Steria a notamment mis au point des outils tels que Green For IT, permettant de mesurer
l'impact environnemental des services numériques, et met à profit ses différentes expertises métiers pour accompagner les différentes filières économiques dans leur transition.
Autant d’efforts déployés par l'entreprise en matière de responsabilité sociale des entreprises qui ont été salués par des agences d'évaluation extra-financière (NelsonHall, CDP),
positionnant ainsi Sopra Steria comme un leader dans ce domaine.
Méthodologie : L’étude a été réalisée par l’institut de sondage IPSOS en décembre 2024 sur un panel de 1000 personnes, représentatif de la population française (sexe, âge, profession,
région, catégorie d’agglomération). L’échantillon a été interrogé par internet via l’Access Panel Online d’Ipsos. |
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