Les banques ont engagé de profondes transformations. Simultanément, l’open finance, la mise en place de parcours clients end-to-end, multi-partenaires, l’interopérabilité croissante des données et des flux avec des acteurs tiers, ne sont que quelques-uns des défis que pose un flux constant d’innovations technologiques et métiers. Résilience d’une part, innovation de l’autre : les banques sont prises entre ces deux exigences, et elles ont bien conscience de ne pouvoir en négliger aucune.
Innovation ou résilience, faut-il choisir ?
Après être revenu sur la spécificité et l’importance primordiale de la résilience pour le secteur bancaire, ce livre blanc détaille quatre grands thèmes d’actions prioritaires qui permettront aux banques de se renforcer dans un contexte d’innovation et d’ouverture aux écosystèmes. Les experts de Sopra Steria examinent les évolutions structurantes à venir pour le secteur et comment les directions métiers auront à appréhender ces transformations.
Leurs analyses sur la transformation des modes de paiement (focus 1) et l’évolution de l’identité numérique (focus 2), montrent pourquoi ces sujets méritent l’attention des dirigeants soucieux de préserver la pérennité de leur organisation. Ces transformations s’adossent au cloud, à l’intelligence artificielle et l’un des enjeux majeurs est également de parvenir à concilier résilience et recours aux nouvelles technologies (focus 3). Enfin, dans un monde de plus en plus interconnecté, se pose la question du rôle à jouer par les banques pour assurer la résilience de leur écosystème (focus 4).
Au-delà du défi technique, les banques doivent envisager la confiance et la résilience comme un défi social
En amont de ces focus thématiques, Maya Atig, Directrice Générale de la Fédération bancaire française (FBF), revient, à l’occasion d’un grand entretien, sur les grandes transformations à l’œuvre dans le secteur et sur l’importance pour les banques de conserver leur place centrale dans la chaîne de confiance numérique de l’écosystème financier. Conserver cette place nécessitera en particulier d’investir dans la protection des fonds, des transactions et des données des clients, mais aussi de repenser la résilience comme un dispositif reposant avant tout sur l’humain.