Dans le cadre de leur collaboration, Sopra Steria Next et Kolecto, Fintech du Crédit Agricole s'associent pour mesurer la maturité des entreprises vis-à-vis de la réforme, à travers une enquête réalisée
avec l’institut IPSOS.
Près d'un tiers des entreprises françaises déplore un manque d'information et d'accompagnement concernant la réforme sur la facturation électronique.
A partir du 1er juillet 2024,
toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront être en mesure de recevoir leurs factures sous forme électronique. Afin de s’acquitter de ces obligations, elles devront opter pour une plateforme de dématérialisation
pour échanger leurs factures électroniques et transmettre leurs données à l’administration. Elles pourront choisir librement de recourir soit à une plateforme de dématérialisation privée, soit
directement au portail public de facturation.
Bien qu’une grande majorité des entreprises françaises estime que cette réforme va permettre de lutter plus efficacement contre les fraudes à la TVA, elles se montrent
beaucoup plus dubitatives, voire critiques sur les avantages directs qu’elles en tireront par manque de connaissance sur le sujet. Pourtant, à ce jour moins d’un tiers des entreprises françaises a d’ores et déjà
été en contact avec un acteur pour les accompagner dans la mise en place de la réforme et seules 10% d’entre elles ont souscrit à une offre d’accompagnement.
« La généralisation de la facture
électronique constitue une opportunité majeure, source de nombreux gains de productivité et de performance dont toutes les entreprises doivent se saisir. » complète Philippe Marques, Partner conseil chez Sopra Steria
Next.
D’après les résultats de cette enquête, 75% des entreprises interrogées déclarent ne pas connaître précisément les enjeux de la réforme sur la facturation électronique
qui entrera en vigueur l’année prochaine. Le faible niveau d’information des entreprises sur les différents aspects de la réforme est préoccupant : 32% confient se sentir mal informées sur tous les sujets
inhérents à cette plateforme (modalités d’enregistrement, données à transmettre, calendrier précis de la réforme, etc) et estiment qu’elles ne seront pas capables d’opérer la transition
nécessaire pour le 1er juillet 2024.
Ce manque d’information diffère en fonction de la taille des entreprises et se fait davantage ressentir au sein des TPE, qui représentent pour rappel 96% du tissu économique et
plus de 4 millions d’entreprises. A travers l’enquête Ipsos, la banque apparait comme acteur de confiance chez plus de 60% des TPE/PME. « Afin d’accompagner toute TPE/PME dans leur digitalisation sans créer de fracture
numérique, il est essentiel de proposer un modèle qui réunisse le meilleur des mondes : la banque universelle comme tiers de confiance et la Fintech comme vecteur de flexibilité et de capacité d’adaptation aux
besoins d’un monde qui évolue rapidement » indique Neila Choukri, CEO Kolecto, Fintech du Crédit Agricole.
65% des entreprises déclarent que la capacité à s’intégrer facilement au système
existant est le critère le plus important dans le choix d’un partenaire, devant la facilité d’utilisation de la solution.
« Pour tirer pleinement parti de la réforme, une plateforme PDP immatriculée par
l’Etat se doit d’être universelle, facile à intégrer aux différents systèmes existants dans les entreprises, pour ensuite apporter des services à valeurs complémentaires. » confirme Renaud
Bac, CEO DOXIO, filiale du Crédit Agricole et spécialiste de la performance documentaire et digitale, et future Plateforme de Dématérialisation Partenaire.