Lisa Rebena : Bonjour à tous les 3, vous êtes venus nous parler de la résilience des territoires.
Lisa Rebena : Benoît, peux-tu nous expliquer ce qu'est la résilience des territoires ?
Benoit Frayet : Les changements climatiques, les progrès technologiques, les mouvements de population ont favorisé un accroissement de la fréquence et de l'intensité des crises. En France, l'année 2025, a été marquée par plusieurs situations de crise liées à des phénomènes naturels, des mouvements de contestation ou à des activités criminelles. La résidence des territoires, c'est anticiper, affronter et résoudre ces situations en conjuguant moyens humains, ressources matérielles où technologiques.
Lisa Rebena : Quels sont les enjeux que doivent relever les collectivités territoriales et qui est concerné face à ces menaces nouvelles, plus nombreuses, hybrides ?
Benoit Frayet : Les collectivités territoriales doivent répondre aux attentes des citoyens pour garantir leur sécurité et assurer la continuité des services publics. Les élus et les agents de ces collectivités sont en première ligne pour maintenir la confiance avec leurs administrés au quotidien comme lors d'événements extraordinaires. La résilience des territoires s'entend donc comme la réponse aux obligations légales et réglementaires de gestion des crises. Et elle s'entend aussi comme la réponse à la gestion du quotidien en matière de protection des biens, des personnes, des informations et des infrastructures incidentielles pour, in fine, une meilleure qualité de vie au sein des territoires.
Lisa Rebena : Olivier, les défis paraissent multiples. Comment y répondre alors ?
Olivier Brie : Faire plus avec des moyens et des budgets contraints, partager les données tout en sécurisant les systèmes d'information, protéger les citoyens en respectant leur vie privée, ce sont quelques-unes des difficultés à adresser. Pour être plus résilients, les territoires peuvent s'appuyer sur des outils numériques pour préparer et gérer les crises et d'autres pour gérer le quotidien et les événements d'envergure. Si la stratégie de résilience se définit globalement pour un territoire, celui-ci doit pouvoir la mettre en œuvre progressivement en fonction de sa capacité de financement et en évaluer régulièrement l'efficience budgétaire.
Lisa Rebena : Fort des différents accompagnements réalisés, quels sont les facteurs clés de succès que tu peux nous partager ?
Olivier Brie : Alors en premier lieu, la résilience, tout comme la sécurité, ne peut pas être pensée en silo, mais dans une logique de continuum, facilitant la collaboration entre tous, de l'État aux collectivités territoriales jusqu'aux citoyens eux-mêmes. Et les solutions numériques doivent être conçues en ce sens. Ensuite, il faut réfléchir sur 3 axes, anticiper les risques, préparer les plans de réponse, conduire la réponse opérationnelle, analyser la performance, informer et enrôler la population dans la sécurisation du territoire. Pour finir, les décideurs locaux peuvent s’appuyer sur un partenaire tout au long des projets, avant pour construire la stratégie de sécurité, pendant pour implémenter les solutions numériques retenues, après pour évaluer la performance du système et l'améliorer dans la durée.
Lisa Rebena : Éric, quel est le portrait type du partenaire idéal ?
Eric Poisson : Chaque collectivité a ses caractéristiques propres, taille, identité, enjeux, budget. En fait, le partenaire doit comprendre ses spécificités et savoir s'y adapter. Le partenaire doit aussi disposer des expertises nécessaires, en particulier numériques et technologiques, être proche des grands ministères comme des collectivités de toutes tailles. Enfin, un portefeuille de solutions souveraines innovantes et reconnues sera un plus, comme par exemple Crimson pour la gestion des crises et l'organisation des grands événements.
Lisa Rebena : Crimson, En résumé, c'est quoi ?
Eric Poisson : Alors Crimson, c'est un outil de contrôle de situation, de planification et de conduite d'opération qui équipe aujourd'hui à peu près 70% des services départementaux d'incendie et de secours, les centres opérationnels de zone et le centre opérationnel de gestion interministérielle de crise. Crimson s'appuie sur une cartographie 2D ou 3D de type jumeau numérique, et Crimson permet d'analyser les risques pour planifier, organiser, coordonner et sécuriser les grands événements du territoire. Il permet aussi de digitaliser un plan communal ou intercommunal de sauvegarde, mais aussi de coordonner et gérer au mieux les différents intervenants en cas de crise. L'idée, c'est avoir une vision claire de chaque situation, intégrant en temps réel les informations du terrain. Ça permet d'apporter une réponse appropriée et de faciliter la coordination de tous les acteurs.
Lisa Rebena : Benoît un mot de conclusion
Benoit Frayet : Bien se préparer, c'est déjà protéger les solutions d'hypervision et de conduite d'opération, comme Crimson qui exploitent un jeu jumeau numérique rendent les territoires plus résilients et s'inscrivent dans la transformation digitale pour une meilleure efficacité des services publics au profit des citoyens. Et parce que demain amènera de nouveaux challenges, ces outils s'appuieront toujours plus sur les technologies les plus récentes, de l'intelligence artificielle au partage de données multi-niveaux. Ils amèneront davantage de performances en matière de prévention et de lutte contre les risques.
Lisa Rebena : Merci à tous les 3